Venez donc vous « loosher dans le nudge » le plus abyssal
Le nudge est dangereux et quand il se double du loosh, le cocktail est détonnant. La gueule de bois finit par être assez handicapante avec le temps... !
Le nudge est dangereux et quand il se double du loosh, le cocktail est détonnant. La gueule de bois finit par être assez handicapante avec le temps... !
Accuser les candidats de leurs trous dans le CV, sans jamais regarder le système qui les fabrique. Le trou n’est pas une honte : c’est la trace de ce que le marché du travail est devenu. Les RH risquent de se faire aspirer dans le trou qu'ils ont eux-mêmes creusé...
Et si le travail ne rendait ni libre, ni fier — juste docile ? Dans un monde où la souffrance devient un badge de mérite, il est urgent de rappeler ceci : l’activité rend vivant, le travail rend soumis.
Le diplôme ne garantit plus rien. Il rassure, il impressionne parfois mais ne sauve plus. Ce n’est pas l’IA le problème, c’est l’illusion tenace que le papier protège encore du réel.
Après avoir liquidé la mémoire, la société liquide s’attaque à ses gardiens. Le senior n’est plus un professionnel mais une variable d’ajustement pour KPI en RSE. Le vernis du “care” cache mal l’euthanasie silencieuse d’une génération.
Le pathos est devenu une valeur d’échange sur les réseaux professionnels. Exposition de la souffrance = gain en visibilité. Mais que reste-t-il de l’éthique et du sens quand la douleur devient un outil stratégique ?
Vous sentez que tout se liquéfie sous vos pieds ? C’est normal. Vous vivez la version bêta de la modernité 4.0. Sans socle. Sans issue. Sans mode d’emploi. Ce billet n’est pas une bouée. Juste un constat lucide, trempé dans l’ironie molle de notre époque.
🔍 Burn-out, harcèlement, SSPT… des mots forts. Trop utilisés ? Aujourd’hui, tout semble pouvoir être résumé à un hashtag ou un buzzword. Mais tous les maux ne se valent pas. Et surtout : ils ne disent pas tous la même chose.
A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, nous abordons un sujet que cette journée omet complètement. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a aucun intérêt à mettre en avant des maux de plus en plus répandus. Le taire donne l'image que cela n'existe pas.
Une nouvelle une salle des miroirs, mieux qu'à Versailles. Plus vous vous inventez, plus vous êtes vu. Moins vous en dites, moins vous existez dans le virtuel. Vanité, quand tu nous tiens !
Attention : faire de la souffrance au travail un outil de développement, c’est neutraliser la blessure et instrumentaliser la résilience. Le trauma mérite réparation, pas un storytelling RH.
Après VUCA et BANI, voici la F.U.C.A. : notre antidote maison aux acronymes frelatés. Parce qu’à force de repeindre le chaos en PowerPoint, il fallait bien répliquer